Scénario : Zolric

Réalisation : Elhern

Une Famille sur les Bras

Vendredi 19 octobre 2007

Bonsoir, amis lecteurs !
Non, vous ne rêvez pas : après moult mois passés à vous dénigrer sans raison, nous daignons enfin vous adresser à nouveau la parole. « Diantres ! vous indignez-vous assurément. C’est qu’ils se sont fait prier, les gredins ! » Ma foi, pour notre défense, nous avions-beaucoup à faire… d’autant que certains d’entre-nous ont une vie, paraît-il, du genre qui entrave le bon avancement de ces pages virtuelles.


Croyez-le, croyez-le pas : Zolric s’est marié cet été en kidnappant Elhern au passage, sous le prétexte fallacieux qu’il lui fallait un témoin.

Or, l’intéressé n’étant pas très au fait de ce genre d’affaires, c’est avec entrain qu’il accepta la charge en question. À vrai dire, il était même plutôt flatté, un peu comme l’est un Gobelin lorsque les Trolls les plus cool du quartier l’invitent à faire une partie de football… tandis qu’il n’a pas encore compris que le ballon, c’est lui.

Mais pour vous aider à cerner l’entourloupe qui se préparait, voici un petit extrait de la scène fatidique :

« Elhern, mon pote ! s’exclama Zolric de sa voix perfide. Puisque t’es maintenant mon témoin, ma donzelle et moi on s’est dit que ça te ferait peut-être plaisir de nous accompagner dans les Alpes la semaine qui précède notre mariage. Tu pourrais bouffer gratos, et le patelin est super cool…

– Mouais, pourquoi pas ? répondit ce benêt d’Elhern. Quelques jours de vacances ne me feraient pas de mal… Et puis, faire le déplacement juste pour la cérémonie, j’avoue que ça me gonflait un peu. »

– On est d’accord, alors ?

– Tope-la, mon vieux, je viens avec vous. »

C’est ainsi qu’Elhern scella son destin.


À ce stade du récit, il n’est pas inutile de préciser qu’Elhern n’a guère plus de vie sociale qu’un ermite misanthrope terré au fin fond du Sahara. Entendez par là que, pour un marginal tel que lui, passer une semaine en compagnie d’un ami sur le point d’être ferré par une donzelle est au moins aussi excitant que, disons, un dîner en tête à tête avec Xena la Guerrière pour un Gobelin adepte du culturisme.


Mais reprenons notre histoire.

Notre pauvre Elhern accompagna donc Zolric, sa donzelle et leur marmouset fraîchement pondu, jusqu’au patelin super cool où le couple allait prononcer ses vœux. Jusque là, tout allait pour le mieux…

Quand soudain, à leur arrivée, Elhern reconnut les affres de l’enfer.


Petite explication psychologique.

Bien qu’Elhern n’ait jamais eu à guerroyer dans quelque Tempête du Désert que ce soit ; il a dû par contre, du temps de son adolescence, lutter pour survivre dans un cauchemar à faire pâlir d’effroi les Dante et autres Lovecraft : la cour de récrée d’un collège labellisé ZEU (Zone d’Éducation Utopique), au milieu des Trolls jouant du couteau, des professeurs Rogue et des Sorcières de l’Ouest. Partant, au moment de notre histoire, Elhern pouvait parfaitement « reconnaître » les affres de l’enfer.

De son côté, Zolric ayant traversé au même âge les mêmes épreuves, un traumatisme profond le poussa à les infliger aux autres une fois parvenu à l’âge adulte, suivant le schéma bien connu de la victime devenant bourreau.

Fin de l’explication psychologique.


Reprenons.

Elhern connaissait bien l’enfer, et l’identifia dès son arrivée dans le patelin « super cool » où son faux-jeton d’ami l’avait conduit. Hélas, il était trop tard, car cette contrée barbare était dépourvue de métros et de bus – bref, de tout moyen de fuite digne de ce nom.

Et c’est ainsi qu’Elhern se retrouva l’esclave de toute une petite famille en devenir, à trimer plus durement encore que Cendrillon, aux fins de préparer l’infâme mariage auquel on l’avait prétendument convié comme « témoin »…


Aussi, amis lecteurs, vous comprendrez pourquoi Elhern & Zolric, les auteurs de la plus grande escroquerie artistico-virtuelle de ce début du 21ème siècle… pourquoi, disions-nous, ces deux hommes… ces vils fainéants… pourquoi ceux-là mêmes qui vous avaient promis monts et ‘struosités… pourquoi… euh… enfin…

Vous comprendrez pourquoi.


Hum !


Sur un autre sujet, nous avons l’honneur, le plaisir et la satisfaction de vous annoncer (mais vous l’aurez sûrement déjà remarqué) que vous pouvez dès à présent nous laisser le fond de vos pensées : qu’il s’agisse de petits commentaires flatteurs, de torrides mots d’amour ou encore de folles promesses de dons (au-delà du million d’euros, on n’accepte plus les chèques)… VOIRE, même, de critiques néga… néga… négati… ah ! berk ! peuh ! peuh ! Enfin vous voyez…

Autre grande nouvelle, dont tous ceux qui sauront lire le français (et donc ces lignes) n’auront que faire : bientôt, prochainement, et même sous peu … naîtront sous vos yeux ébahis… (roulements de tambour)… les versions espagnole et anglaise de « Une Famille sur les Bras » ! TADAAAAAAA !!!!!



Comment ça, vous vous en fichez ?


Attention, hein ! faut vous calmer, sans quoi on vous débite direct la suite du mémoire d’Elhern sur les mangas entamé dans le Bla-bla précédent !!

C’est vrai, quoi, non mais oh ! C’est pas des petits internautes arrogants qui vont faire la loi ici, quand même !



Pff ! Qu’ils aillent tous se faire cuire un oeuf !

Elhern & Zolric
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